En un demi-siècle, les territoires français ont connu de profondes transformations. Parmi les nombreux facteurs qui contribuent à leurs dynamiques figurent la croissance démographique et l’urbanisation.
La France se distingue à l’échelle européenne par une croissance continue de sa population, qui atteint, en 2014, 66,3 millions d’habitants. Cependant, tous les territoires ne bénéficient pas pareillement de cette manne démographique. Au niveau régional, l’Ouest et le Sud de la France demeurent très attractifs. À une échelle plus fine, c’est l’urbanisation qui façonne la diversité territoriale.
D’un côté, la métropolisation concentre dans les grandes villes une part importante de la population, mais également des activités et des emplois. De l’autre, la périurbanisation configure de nombreuses campagnes, lesquelles accueillent de nouvelles populations, urbaines par leur culture et par leur dépendance à la ville, pour accéder à l’emploi, aux loisirs, à la formation et aux services.
Cette périurbanisation est soutenue par des mobilités qui structurent de plus en plus l’organisation de l’espace et concourent à la spécification territoriale en cours : en même temps que certains territoires se convertissent à l’accueil des populations et au développement résidentiel, les zones d’emploi se spécialisent peu à peu sectoriellement.
Ce modèle de développement, qui repose sur une forte interdépendance des territoires, une pression conséquente sur les ressources et une mise en mobilité généralisée des biens, des personnes, de l’information, etc. interroge quant à sa durabilité.
La France se distingue à l’échelle européenne par une croissance continue de sa population, qui atteint, en 2014, 66,3 millions d’habitants. Cependant, tous les territoires ne bénéficient pas pareillement de cette manne démographique. Au niveau régional, l’Ouest et le Sud de la France demeurent très attractifs. À une échelle plus fine, c’est l’urbanisation qui façonne la diversité territoriale.
D’un côté, la métropolisation concentre dans les grandes villes une part importante de la population, mais également des activités et des emplois. De l’autre, la périurbanisation configure de nombreuses campagnes, lesquelles accueillent de nouvelles populations, urbaines par leur culture et par leur dépendance à la ville, pour accéder à l’emploi, aux loisirs, à la formation et aux services.
Cette périurbanisation est soutenue par des mobilités qui structurent de plus en plus l’organisation de l’espace et concourent à la spécification territoriale en cours : en même temps que certains territoires se convertissent à l’accueil des populations et au développement résidentiel, les zones d’emploi se spécialisent peu à peu sectoriellement.
Ce modèle de développement, qui repose sur une forte interdépendance des territoires, une pression conséquente sur les ressources et une mise en mobilité généralisée des biens, des personnes, de l’information, etc. interroge quant à sa durabilité.
