Dans les villes moyennes et les territoires de faible densité, la moyenne d’âge est plus élevée. Cette surreprésentation des populations âgées oriente ces territoires vers des modèles de développement différents, reposant davantage sur les mécanismes nationaux de redistribution et les dynamiques résidentielles qui en résultent localement. L’augmentation continue de l’espérance de vie en bonne santé laisse d’ailleurs penser que, demain, ces populations plus âgées seront très actives dans les territoires et à l’initiative de nouvelles formes d’échanges,
de solidarité et de sociabilité.
Néanmoins, ce vieillissement de la population est suffisamment structurant pour obliger à revoir certains dispositifs d’action, équipements ou services peu adaptés. Par exemple, en matière de santé, la démographie médicale, l’accessibilité des médecins généralistes libéraux, ou encore celle des EHPAD, pourraient devenir préjudiciables aux citoyens âgés habitant des territoires moins bien pourvus, périurbains et ruraux. Le déploiement de maisons de santé pluridisciplinaires dans les petites et moyennes villes, mais aussi l’essor des usages numériques avec, notamment, la télémédecine, préfigurent des innovations servicielles à venir.
Plus généralement, le renforcement de l’accessibilité des services doit permettre de compenser des défauts de proximité et ainsi gagner en efficacité sociale tout en maîtrisant les coûts engendrés. Comme le montre le maintien d’une offre de soin de qualité ou, a contrario, les déserts médicaux, cette accessibilité constitue un facteur déterminant de l’attractivité des territoires. Elle ne dépend d’ailleurs pas que de l’existence d’équipements et de services, de leurs distances kilométrique et temporelle. Elle est également liée au capital économique, culturel et social des populations. Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), et toujours en matière de santé, les populations les plus fragiles sont aussi celles qui ont le moins recours aux soins.
En ce sens, l’égalité des territoires passera par des approches sans doute plus spécifiques, ajustées aux situations singulières des territoires et co-construites avec leurs populations.
Néanmoins, ce vieillissement de la population est suffisamment structurant pour obliger à revoir certains dispositifs d’action, équipements ou services peu adaptés. Par exemple, en matière de santé, la démographie médicale, l’accessibilité des médecins généralistes libéraux, ou encore celle des EHPAD, pourraient devenir préjudiciables aux citoyens âgés habitant des territoires moins bien pourvus, périurbains et ruraux. Le déploiement de maisons de santé pluridisciplinaires dans les petites et moyennes villes, mais aussi l’essor des usages numériques avec, notamment, la télémédecine, préfigurent des innovations servicielles à venir.
Plus généralement, le renforcement de l’accessibilité des services doit permettre de compenser des défauts de proximité et ainsi gagner en efficacité sociale tout en maîtrisant les coûts engendrés. Comme le montre le maintien d’une offre de soin de qualité ou, a contrario, les déserts médicaux, cette accessibilité constitue un facteur déterminant de l’attractivité des territoires. Elle ne dépend d’ailleurs pas que de l’existence d’équipements et de services, de leurs distances kilométrique et temporelle. Elle est également liée au capital économique, culturel et social des populations. Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), et toujours en matière de santé, les populations les plus fragiles sont aussi celles qui ont le moins recours aux soins.
En ce sens, l’égalité des territoires passera par des approches sans doute plus spécifiques, ajustées aux situations singulières des territoires et co-construites avec leurs populations.
